Premières recherches

AXE I
→ Côté « magique » de la projection

Cette idée s’inspire du phénomène de l’image rémanente (trace visuelle qui persiste un instant sur notre rétine après avoir fixé une image lumineuse) Cela fait écho à l’expérience du video mapping : une projection temporaire qui transforme notre perception de l’espace.
Des bâtiments emblématiques des Hauts-de-France, seraient projetés successivement à l’écran.
Chaque bâtiment apparaîtrait d’abord de manière réaliste et nette, puis disparaîtrait en laissant derrière lui une empreinte lumineuse floue, simulant l’effet de rémanence.
Les rémanences seraient de plus en plus floues et finissent par faire apparaître le nom du festival ainsi que les informations essentielles de l’événement.

Quelques essais typographiques évoquant la rémanence.

Ici, je reprends l’expression populaire « la nuit, tous les chats sont gris » pour mon idée. Cette phrase évoque l’idée que, dans l’obscurité, les éléments perdent leur singularité, tout semble uniforme et sans relief.
Le Video Mapping Festival intervient alors comme un élément de rupture : grâce à la lumière, il transforme la perception de ces lieux en révélant leurs formes et leur volume ce qui redonne de la visibilité.

AXE II
→ Sublimer le quotidien

Je m’intéresse ici à la manière dont le video mapping permet de révéler la beauté de notre environnement quotidien, en mettant l’accent sur des bâtiments que nous connaissons bien, mais que nous ne regardons plus vraiment. En attirant l’attention sur des détails que l’on ne perçoit plus (une corniche, une fenêtre, un motif de façade…), cet axe vise à faire sortir le spectateur de l’automatisme du regard, en réactivant sa curiosité et son émerveillement pour ce qu’il voit tous les jours.

AXE III
→ Points de vue

Pour illustrer la grande diversité de réalisations, j’imagine une séquence composée de nombreuses typographies différentes, représentant symboliquement les différentes esthétiques présentes dans le festival.
Ces typographies seraient projetées sur un mur de briques, en clin d’œil au patrimoine architectural des Hauts-de-France, où se déroule le festival.

Ici, j’utilise le principe de l’anamorphose (une illusion d’optique visible uniquement depuis un angle précis) pour communiquer. D’une part, cela rappelle la dimension technique et spectaculaire du mapping, qui joue lui aussi avec les volumes. D’autre part, cela invite symboliquement le spectateur à « changer d’angle », à voir autrement ce qui l’entoure.

Essais typographiques